Un vieil homme vous accueille

Nombre de messages : 48 Date d'inscription : 07/03/2008

Anicet estoit assis sur une souche non loin de l'antique demeure d'un légendaire garde-champestre, abandonnée depuis des lustres. Bien trop esprouvé par son séjour à la cour ducale de Berry, il avoit fini par demander un poste plus calme en la vicomté de retraite du Duc qui l'avoit embauché. Assis sur ce tronc, il admiroit la nature en cette période de reverdi. Comme elle estoit resplandissante! Cet azur qui naissoit sur la campagne verte... Et ce calme seulement perturbé par le chant de quelques oisillons.

Toujours estoit-il que dans cette oisiveté coupable, Anicet attendoit qu'un visiteur ne se présente, pour pouvoir foire ce qu'il préféroit sur terre: annoncer les arrivants.

Jusqu'au château, la montée était rude. Mais Mentaïg avait demandé que le coche s'arrêtât au bas de la pente. Elle voulait profiter seule et sans entraves de la lente approche. Sur les courtines aux tons d'ambre, les joints se dessinaient plus nettement à mesure qu'elle avançait, le travail de l'homme émergeait peu à peu de la masse floconneuse. La légère brise de la vallée se renforçait, les chants des pinsons animaient les buissons.
C'était bon d'échapper pour quelques heures à la lourde ambiance du Château de Bourges.
Un peu grisée par un sentiment tout neuf de liberté autant que par les odeurs d'herbe froissée qui montait sous ses pas, Mentaïg parvint en vue du portail, et s'arrêta. Point de garde ? Etrange... Vaguement désorientée, la jeune femme jeta autour d'elle des regards curieux. Une silhouette lui apparut soudain. Ce qu'elle avait pris pour un sicot de chêne, c'était bel et bien un vieillard assis sur une souche, dans une parfaite immobilité. Elle plissa les paupières pour mieux le distinguer, et reconnut Anicet.

Nombre de messages : 6 Date d'inscription : 17/03/2008

Gallup surgit d'un fourré, tout affairé, et sursaute.
- oh, bonjour Mentaig ! je pourchassais un lièvre !! un bestiau long comme ma cuisse !
c'est le portier ce brave homme ?

et bien, pouvez vous annoncer Dame Mentaig et le lieutenant cadastral Gallup à vos maîtres ?

Mais ne restez pas comme ça ! Posez la chaise et allez l'aider...

Héée non, posez la à plat, elle va glisser dans la pente sinon. Mais qu'est-ce qui m'a fichu des porteurs pareils ?

Il s'extirpe de sa chaise à porteurs et lance un regard noir aux deux hommes dont l'un a mis le pied dans une flaque de boue. Il leur intime l'ordre de rentrer à Ainay-le-Vieil à pied et de lui laisser le coche en bas de la pente.

Oui, à pied ! Ca va vous les faire, tiens !

De mauvaise humeur, il se dirige vers l'endroit où se tenaient déjà Mentaïg et Gallup...

Bon, je vois avec plaisir que je ne suis pas tout seul invité pour prendre le thé. Mais qu'attend Anicet pour nous guider ?

HDB terminait juste sa ronde avec son groupe de maréchaux. Il décida alors de se rendre à l'invitation qu'il avait reçu du clan Cornedrue. Arrivant à la grille, il aperçu ses amis, parmi lesquels se trouvait le Duc.

Et bien je vois que c'est une adresse honnête, que de beau monde à ses portes!

A peine Ysa avait eu t elle le temps de poser ses bagages en sa demeure qu'un pigeon lui avait fait parvenir un billet avec une offre de visite sur les terres de la famille Cornedrue.

Après tout pourquoi pas ce dit elle, un peu de marche à pieds en Berry me ferra le plus grand bien après autant de temps passé sur une barque à flotter sur les eaux autour Saumur. Confiant la petite Gilonne à la garde de Lise elle prit donc cape et bourdon et pris la route du domaine.

En approchant elle ralentie le pas, intimidé tout d'un coup .... c'est qu'il y en avait du monde devant cette porte ... Essayant de sourire et de paraitre à l'aise elle entreprit donc de saluer chacun.

- Dame, Messires, .... La bonne journée à vous ....

Nombre de messages : 48 Date d'inscription : 07/03/2008

Comme le ciel estoit beau, en son azur triomphant de l'hiver. Comme le sol estoit resplandissant de sinople, symbole du renouveau de la nature, alors que Patrick estoit célebré dans les isles lointaines. Pour mieux apprécier le chant les oisillons dans les nues, Anicet n'hésita point à clore ses paupières. Comme la brise estoit doulce à ses joues ridées.

Soudain, tout changea: Anicet avoit vingt années, vingt-deux tout au plus. Il courroit vers une jeune femme aux cheveux d'or, qui lui tendoit la main. Lorsqu'il voulut luy prendre, elle chuta contre un rocher. Aussi l'aida-t-il à se relever et luy baisa enfin sa main laiteuse et délicate. En guise de response, celle-ci répondit, d'une voix virile et forte:

oh, bonjour Mentaig ! je pourchassais un lièvre !! un bestiau long comme ma cuisse !
c'est le portier ce brave homme ?

Interloqué, il la contempla un instant, puys ouvrit les yeux.

Que de monde s'estoit amassé devant le portail! Et luy qui ne les avoit pas annoncés! Il se promit de se punir au soir couché.

Oyez l'entrée de Sa Grasce le Duc Hugo Cornedrue de Berry, du Baron d'Aupic, de la Dame de Baugy, De Dame Ysabelot, - un instant d'hésitation: elle n'estoit pas noble, non, bien qu'elle le méritast. Ce monde estoit injuste. Et l'autre, comment s'appeloit-il ja? Incapable de mieux, il dust se résoudre à reprendre la formulation qu'on luy avoit baillée - ainsi que le lieutenant cadastral Gallup!

Ravi d'avoir foit cela, et constatant que son annonce fut suivie d'une agitation particulière au castel, il ajouta, pour les invités qui attendoient joyeusement devant le portail:

Si cette assemblée vouloit bien me suivre, je la conduirais, avec toute l'humilité que je luy dois, ainsi que la conscience de l'honneur qu'elle me feroit, au bureau de Messire Valatar.

L'Evêque d'Orléans avait parcouru plusieurs kilomètres pour rejoindre le Vicomté de Culan, propriété de l'ancien Duc de Berry Valatar. Une fois arrivé, il se présenta au portail qui marquait l'entrée du domaine verdoyant, riche en couleurs. Il attendit que le portier vienne lui ouvrir

Nombre de messages : 48 Date d'inscription : 07/03/2008

Lorsque Anicet revint du bureau de son maistre où il avoit laissé les invités, il vit qu'un homme en robe attendoit. Il savoit que ceulx qui portoient des robes estoient les clercs, mais il avoit toujours une peine infinie à les reconnoistre. Heureusement pour luy, le fiacre qui attendoit portoit couleurs de la baronnie de Chastelet. Le vieil homme eut donc à simplement dire, trop fort, encore une foys:

Oyez l'entrée de Monseigneur le Baron de Chastelet!

Puis il ajouta, plus bas

Si Monseigneur est disposé à me suivre, je le conduirai avec déférence au bureau de Messire le Vicomte.

Nombre de messages : 11 Date d'inscription : 26/03/2008

Escalibur venait d'apprendre l'achèvement des travaux de la vicomté de Culan. Elle prépara donc sa monture pour rendre visite à ses amis. Elle ne mit pas longtemps à arriver à destination et se présenta aux gardes du domaine.

Chevauchant sur son fidel destrier(enfin toujours fidel quand Maleus lui donnait à manger et lui organisait quelques rencontres avec des juments dociles) le Seigneur de Dampierre ce presenta aux grilles.
Pas loin de là il apperçu celle qui faisait vibrer son pauvre coeur et la salua d'un baiser volé.

"En esperant qu'il laisse rentrer le pauvre ivrogne que je suis."

Nombre de messages : 48 Date d'inscription : 07/03/2008

C'est un Anicet fatigué qui se représenta au portail. Luy qui pensoit qu'il seroit plus tranquille en la vicomté de Culan qu'au castel de Bourges, il dut reconnoistre que ce n'estoit tout de mesme point de tout repos. Espérant pouvoir retrouver son tronc d'arbre, et peut-estre le sommeil, il crut mourir quand il vit arriver deux chevaux, de deux chemins différents, mais qui pourtant semblaient s'entendre. Lorsqu'ils s'approchèrent assez prêt, il reconnut le Seigneur de Dampierre et la Dame de Saint-Loup des Chaumes.

Oyez l'entrée de la Dame de Saint-Loup des Chaumes et du Seigneur de Dampierre!

Messire, Madame, je vous laisse descendre, et laisser vos montures à Petit-Lévan, le cheval-garçon de la maison. Pour ma part, je vais vous conduire au salon.

Nombre de messages : 6 Date d'inscription : 27/03/2008

En entendant son nom, le garçon, d'une quinzaine d'année tout au plus, se précipita vers l'entrée, pour prendre en main les belles montures des visiteurs et les conduire à l'écurie. Gêné par les regards qui se posaient sur lui, il sourit niaisement et dit

Bonjour... bienvenue à Culan m'sieur, dame!

Nombre de messages : 529 Date d'inscription : 28/03/2008

C'est d'une allure un rien hésitante qu'elle avait fait le voyage jusque là, craignant comme toujours de déranger, ou de mal tomber, ou toute autre chose du genre... Le doute, ça la connaissait! Et tout le monde commençait à le savoir, d'ailleurs. Le manque d'assurance en elle, c'était une seconde nature, et on s'en rendait rapidement compte lorsqu'on la connaissait un peu.

C'est donc fort logiquement d'une petite voix timide qu'elle se présenta à l'entrée.

Ysabeau avait été invitée à visiter le domaine de Culan. Un peu timidement, impressionnée par la beauté et le calme des lieux, elle franchit le portail et s'adressa au vieil homme à la porte.

Bonjour mon ami, je suis Ysabeau, dame de Sury sur Léré, amie de Valatar et de son épouse. Ils m'ont invitée... Pouvez-vous avoir l'obligeance de m'annoncer ?

Nombre de messages : 48 Date d'inscription : 07/03/2008

Quelques heures s'escoulèrent pendant lesquelles Anicet eut loysir d'exercer sa voix en chantant quelque air enjoué. Il fut d'ailleurs si enjoué qu'il en usa sa voix, et ne put que murmurer aux deux femmes qui arrivèrent.

Mesdames, suivez-moi, vous estes attendues au salon.

Aodrendal arriva, cheval au pas. Il se tenait droit et regardait la grande batisse qui se dressait derriere le portail imposant.

A quelques metres il stoppa sa monture et attendit quelques instants.

Nul besoin de se faire remarquer il se doutait bien que quelques yeux l'avaient deja vu s'approcher ..

Nombre de messages : 6 Date d'inscription : 27/03/2008

Comme Anicet était parti avec les deux jolies femmes, Petit Lévan dut accueillir celui qui arrivait à leur suite. Evidemment, c'était un homme... Très déçu, c'est de bien mauvaise grâce qu'il offrit au jeune père de famille de se rendre au salon.

B'jour m'sieur. Pour rejoindre les aut' vous p'vez aller tout droit par l'allée centrale, et ensuite c'est au rez-de-jardin. Ils sont dans le grand salon, près d'la cheminée. Il y a de sacré belles filles là bas... Laissez-moi donc vot' canasson, j'vais le déposer aux écuries.

Nombre de messages : 6 Age : 590 Date d'inscription : 02/04/2008

Un pigeon fatigué arrive au dessus du Domaine de Culan. Ce que le Berry était beau ces jours-ci se libérant doucement de son manteau de neige! Rien à voir avec l'endroit d'où il venait! Il venait d'une terre remplit de neige rougit par le sang des hommes qui se livraient bataille... Ici en Berry le calme reignait, les oiseaux chantaient... Là bas on pouvait entendre durant la nuit une nouvelle veuve qui apprenait que son doux époux venait de tomber au combat, on entendait les cris des Soldats qui se battaient au loin et que dire des hurlements pendant un sommeil perturbé par un vieil homme qui avait vu ses compagnons portés disparue...

La pigeon venait de Normandie tout près de la frontière Artésienne là où la guerre faisait rage. Son maître lui y était cantonné avec plusieurs braves Berrichons qui montaient une défense solide sur les mûrs de Dieppe. Son maître n'avait pas beaucoup dormit durant ce premier séjour en Normandie... Il avait déjà vécu pareille situation à Saint-Aignan! Être vigilant et fixer l'horizon pour des traces d'ennemis, encourager ses hommes et s'assurer que le moral restaient bon! Ces Normands pouvaient être un brave peuple mais ceux resté dans les villes étaient de la pire espèce de basins! Son maître gardait une poigne de fer sur ses hommes, ses valeureux, ces braves que la mort elle-même craint, qui eux ne voulaient que de démontrer leur valeur à ces basins de première classe incapable de porter le fer de lance à des fins utilent face à un ennemis qui se voulait envahisseur.

Son maître était le Gambiani. Lieutenant d'État-Major Royal de la zone de France couvrant la grande Bourgonne, le beau Berry, la surprenante Touraine et l'imprévisible Anjou. Lieutenant de l'Ost Berrichon affecté aux renseignements, il jugea bon à son tour de partager quelques informations avec son parrain, retraité de ces fonctions de Duc du Berry. Un mandat qui avait ramené la paix en Berry... L'histoire ne dira jamais ce que les choses auraient pu être s'il n'avait pas signé ce traité...

Le Pigeon repéra un homme à l'entrée... Il alla se poser sur la souche près de lui afin de délivrer son message. Sur l'envellope il y avait une inscription.

Citation :: À l'attention du Vicomte de Culan
Messire Valatar Cornedrue

En provenance de la Normandie
Par le Lieutenant d'État-Major Royal
Valric Gambiani de Valrose

Le Vicomte aurait une lettre à son attention... Le contenue qu'il lira sera celui-ci.

Citation :: Au Vicomte de Culan,
Messire Valatar Cornedrue,
À mon parrain,

Bonjour à toi parrain! On me fit parvenir avec beaucoup de retard bien sûr ton faire-part pour la naissance de ton premier enfant! Je ne peux te décrire la fièreté et le bonheur que j'épouve pour toi. J'espère que tu transmettras mes félicitations à ta charmante péouse! Mon visible se remplit de lumière et de joie en pensant à cette évènement heureux que tu vis présentement maintenant que tu es enfin retraité sur une belle grande terre que tu méritais depuis fort longtemps!

Les sourires et les moments de joie se font rares ici... Tu sais... Ici ce n'est pas le Berry! Tout semble être à l'envers ici! Les hommes sont couards... Les femmes ont du caractère et norf! Je te dis pas... Quel caractère! Je croyais qu'Elissar en débordait... C'est pire je crois plus on va au Nord! J'ose même pas imaginer les Hollandaises! Heureusement... Elles sont nombreuses et elles ont rapidement reconnue les charmes naturels de ton fillot!

Norf...

J'ouvrirais une bouteille pour fêter avec toi cette naissance, cette nouvelle vie et cette nouvelle ère qui souffle sur le Berry... Mais ici ils ont que du foutue Calva! Comment un homme censé peut réussir à boire de cette calamité! Mes réserves de Poire diminuent... Je les garde ces bouteilles pour des moments privilègiés avec mes hommes. Un vrai Berrichon sait reconnaître la valeur de ces bouteilles de bon goût!

Moi bien... Je vais bien... Je ne vois pas beaucoup Elissar. Tu sais... Mon réseau d'informations est à l'oeuvre pour me permettre de continuer mes fonctions à l'Ost Royal mais je n'ai pas besoin de te dire que c'est plus difficile... Pour le reste je m'amuse avec le petit Loredan... Je ne coyais pas que je pourrais m'attacher autant avec un gamin! Peut-être à mon retour je devrais commencer à penser à avoir les miens... Mouarf! Qu'est-ce que je dis là! Moi?! Avec un bousou? Heureusement que tu es là parrain! Je pourrai m'entraîner avec le tient! Donc tant que la formation de Loredan ne sera pas terminé, tant que je pourrai m'entraîner avec le tient... Pourquoi je me ferais un bousou!

Et là je te dis pas! Elissar commence à avoir des envies de marriage! Merdouille! Je ne reculerais pas devant un ennemis, je ne crains aucune lois et ces tribunaux... Mais ça! Diou! Ça me fait une de ces frousses! Je devrai avoir quelques conseils de mon parrain à mon retour! Mon cousin, Sebbe, je te dis pas! Lui il me conseille de me marrier! "Cela va t'apporter de la maturité"... Quoi?! Moi pas mature?! Bla bla bla nah nah nère! Tsss... Comme si j'étais immature... N'importe quoi! Mais bon... J'ai encore quelques Artésiens à découper et une longue route à refaire pour revenir chez moi! Chez moi... Y a t'il vraiment un endroit où je pourrai vivre comme j'aime le faire et où mon style de vie sera accepté?! Sérieusement je n'en sais trop... "Pour notre Honneur et la Justice" comme je le dis... Faisons ce qui est bon et juste et espérons être comprit... Peut-être me comprendras-tu un jour Parrain...

Allez reposes-toi bien et profite bien de ce temps avec ta nouvelle famille! Je suis certain que tu seras entourés de nombreux parents et amis dans ton nouveau chez toi sur ce fabuleux Domaine, j'imagine...

Allez tout mes voeux de bonheur à toi, Maryan et du bousou!

Ton fillot,

Valric Gambiani de Valrose

Le pigeon avait bien vue lui la moiteur qui mouillait le bas des yeux de son maître. Il avait vu ce sourire forcé sur son visage... Peu importe, il avait porté son message et attendit quelque peu avant de retourner dans la froide Normandie.

Nombre de messages : 2 Date d'inscription : 03/04/2008

Un vent de fraicheur soufflait sur les terres berrichonnes, l'éclatement du FIER, du PLB, la croisade de victimisation de Cratégos... Tous ces événements avaient pour seul avantage d'avoir laissé le champ libre à la création d'un nouveau parti qui, pour rassembler les suffrages se devait de fonctionner autrement. Alléché comme beaucoup par le message bref mais plein de promesses entendu dans tous les villages au sujet du NORF, Vischius marchait d'un bon pas pour se rendre au Château de l'ancien duc Valatar.

Au sortir des élections municipales castelroussine, ces mots...

Citation :: le maire d’un village est une personnalité importante de la vie politique, il sert son village et la cause publique, mais ce n’est pas un personnage proprement politique (contrairement au conseiller ducal). Qu'il ait ses idées, qu'il soit membre d'un mouvement politique, pourquoi pas, mais nous ne pensons pas que des groupes politiques aient à s’immiscer dans le choix du maire, et encore moins dans la gestion de la ville et le choix du conseil municipal une fois le maire élu.

...ces mots donc avaient convaincus Vischius de venir lui même discuter avec les membres, disons plutot l'assemblée Berrichonne estampillée NORF, du devenir du Berry. Il y aurait surement beaucoup à faire pour ceux qui voudraient prendre la tête de ce mouvement, représenter publiquement l'ensemble de cette assemblée qui se voulait participative et Vischius était curieux de savoir qui prendrait les rennes, qui porterait la parole de tous ceux qui, excédés du climat politique, social, culturel berrichon s'étaient donné rendez vous ici...

Dans les prochains jours, beaucoup critiqueraient surement la formation de ce nouveau "parti" le réduisant à de la politique, l'avenir prouverait ou non la véracité de cette théorie, mais plutot que de prendre part aux débats à venir Vischius préférait se rendre directement dans les locaux de cette assemblée afin d'échanger avec des gens qui, au fil des nombreux débats stériles avaient attiré son attention, tel Gallup, Bragon, Escalibur ou Hugoruth...

Arrivé devant le portail, Vischius héla le vieil homme hurlant pour palier à une éventuelle surdité de celui-ci

- Bonjour Vieil Homme! Je suis Vischius, simple Castelroussin et je souhaiterais rencontrer votre maître, tout du moins l'assemblée des gens qui ont écrit ceci! Il sort un exemplaire de l'annonce du NORF. et le montre au gardien...

Nombre de messages : 48 Date d'inscription : 07/03/2008

- Bonjour Vieil Homme! Je suis Vischius, simple Castelroussin et je souhaiterais rencontrer votre maître, tout du moins l'assemblée des gens qui ont écrit ceci!

Il avoit beau dire qu'il n'estoit que simple Castelroussin, Anicet auroit juré l'avoir vu disposer des pouvoirs de police, à Chatelroux. Une goutte de sueur coula sur son front comme il se rappeloit la fois où, quand il avoit 10 ans, il avoit volé une pomme à un noble de Normandie. Mais visiblement, ce n'estoit point pour luy parler de cela que le policier était venu, en civil qui plus est. Il s'inclina, et s'adressa en ces termes au visiteur, un peu trop fort, comme souvent, depuys que ses oreilles n'estoient plus ce qu'elles avoient été.

Soyez, messire, le bienvenu au Domaine de Culan.

Avisant le parchemin que luy montroit l'homme, Anicet comprit qu'il s'agissoit encor d'un intéressé par ces choses auxquelles luy-mesme n'avoit aucun goust.

Je vous propose humblement de patienter au jardin, pendant que je vais chercher quelque personne à mesme de vous voir.

Cela tomboit bien, il avoit justement un pli à remettre à Valatar.

Nombre de messages : 2 Date d'inscription : 03/04/2008

Intriguée par l'invitation à se rendre au chateau du couple Cornedrue, la petite Aile rousse s'était décidée à prendre la route du domaine de Culan. S'ennuyant fermement à Bourges à contempler les façades des tavernes vides ce jour; son adorable blondinet, occupé toute la journée à travailler pour le duché, elle avait pensé qu'il pourrait être plaisant de passer quelques heures avec des berrichons rassemblés dans une prestigieuse demeure. De plus elle n'avait encore pas eu le temps de féliciter Valatar et Maryan pour la venue de leur petit Gabriel, et c'était là l'occasion d'y remédier.

L'invitation faisait mention de tisane, elle aurait certes préféré qu'on lui propose une bonne chopine mais peut-être qu'une fois arrivée, il y aurait moyen de s'arranger ...
M'enfin Nehe, tu ne penses donc qu'à boire ?
Ce n'est pas une taverne que tu vas visiter ! Et puis il y un bout d'chou qui réside en ces lieux maintenant !
Le temps de sentir ses joues s'empourprer et de laisser s'échapper un imperceptible "mwouarf", qu'elle arrivait enfin devant le portail de l'imposante demeure.

Un moment d'hésitation alors qu'elle descendait de cheval.
Bien sûr, elle restait une PLBiste convaincue, qu'ils ne s'y trompent pas, mais rien n'empêchait une conversation avec des berrichons soucieux du bien de leur duché plus que de leur petite personne, pensait-elle et c'était probablement ce que devait penser l'ancien duc ... Du moins, elle l'espérait.

Près du portail, un vieil homme se relevait péniblement de la souche d'un arbre sur laquelle il semblait se plaire. Elle s'avança vers lui, l'aida à se remettre sur ses jambes avant de lui lancer :

Bien le bonjour brave homme, est-ce vous qui vous occupez d'annoncer les visiteurs ?
Pourriez-vous prévenir le maître des lieux que Dame Neheryn souhaite se joindre aux invités je vous prie ?

Fatiguée, la belle brune arriva à Culan. Culan. Le domaine de son parrain. Jamais entendu parler de ce lieu dit, elle avait dû demandé sa route plusieurs fois à des manants. Plus au sud, non, dame, faites demi tour, c'est à l'ouest, non, l'autre ouest...
Amberle leva les yeux au ciel et soupira. Le voyage depuis Loches lui semblait interminable, et pourtant, le simple fait de voir sa cousine méritait tous les sacrifices.

Maryan... Une lueur bienveillante dansa dans ses yeux quand elle repensa à sa blonde, sa grognasse, son rayon de soleil. Dieu qu'elle lui manquait. Amberle remit une mèche rebelle derrière son oreille, et atteignit enfin le portail. Son regard balaya le parc, ils avaient du gout, les jeunes mariés. Et pas mal d'invités apparement.

Elle descendit de sa monture, et fit un grand sourire au majordome. Anicet, l’annonciateur de nobles au mariage, qu’elle avait offusqué par son comportement non protocolaire. Le regard malicieux, elle se présenta à nouveau devant le vieil homme. On dit que la mémoire défaille à partir d’un certain age. Humpf. Pas faux. Mais les blondes aussi possèdent une mémoire de poisson rouge, et elle ne lui en tiendrai pas rigueur.

Bonjour messire,
Veuillez prévenir la vicomtesse que sa cousine est venue lui rendre visite.

Se tourne vers une jolie rouquine qui attendait dehors aussi.

Ravie de te voir ici, jolie Nehe !
Tu viens visiter aussi ?

Pikatxu venait d'achever un très intéressant (il ne s'était endormi que 2 fois) traitant des coutûmes orientales des traitements des maladies communes.
Se demandant comment il achèverai ses études de médecine sans y perdre la vue, il sortit de son échope de la rue du duc Juju, puis eu une pensée pour renyho et pidou au moment de passer proche de leur ancienne demeure, se drigea enfin vers ce beau domaine dont parlait sans cesse le duc valatar.

Qqes heures plus tard et en s'étant maudit pour son désastreux sens de l'orientation (ouf pas de conscrits rencontrés sur le chemin lorsqu'il était perdu) il arriva au domaine.

Cher monsieur, auriez vou sla gratitude de m'ouvrir les portes de cette demeure ?

Vous etes bien urbain !

Nombre de messages : 48 Date d'inscription : 07/03/2008

Cher monsieur, auriez vou sla gratitude de m'ouvrir les portes de cette demeure ?

Vous etes bien urbain !

Quel bougre le vicomte avoit-il encore trouvé à inviter? Yceluy sembloit particulièrement rural, pour ainsi dire... Les sourcils légèrement arqués pour luy lancer un coup d'oeil méprisant, Il luy fit signe d'entrer.

Si messire vouloit me suivre, je le mènerais aux salons.

Puis il se tourna vers la jeunette rousse qui luy demandoit de l'annoncer. Cela ne se refusoit pas...

Oyez l'entrée de Dame Neheryn!

Il prit un plaisir infini à l'annoncer. C'est que les demandes se faisoient rares... Puys il ajouta

Sans doute un plus titré que moi pourra vous recevoir et respondre à vos question, gente dame, ainsi qu'à messire de la Police.

Deux policiers à la porte... Dans quels draps s'estoit encor mis son maistre. Il faudroit vraiment qu'il fasse venir quelqu'un d'important...
Il voulut respondre à une brune qui avoit aussi demandé à entrer, mais le temps qu'il annonce Neheryn, elle avoit disparu. Tant pis.