Un vieil homme vous accueille

Clélala arriva après une longue marche, pfff ce château était haut perché, il se demandait comment sa Marraine, quand il pensa, quel idiot, bien sur elle vient en fiacre!! Il espéra que Jo n'habitait pas dans un endroit de même genre, pauvres chevaux, avec toutes ses malles qu'elle trimbalait.

Il fut arrêté par un imposant portail et s'adressa au garde qui protégeait l'endroit.

Bonjour Messire, pourrais-je rencontrer Madame la Vicontesse, elle m'a convié à lui rendre visite.

Pourriez vous m'annoncer? Clélala du village de Saint-Aignan. Very Happy

Nombre de messages : 48 Date d'inscription : 07/03/2008

Anicet avoit à peyne eu quelques minutes pour se reposer les corps et esprit que ja d'autres convives arrivoient qu'il falloit introduire. Une petite dame aux oreilles pointues, d'abord.

Entrez, damoiselle, je vous en prie. Bien entendu, les animaux ont tout loysir de parcourir les jardins. Petit-Lévan va s'occuper de votre monture.

Puys un homme qui parraissoit hésitant.

Messire désire peut-estre rejoindre la réunion politique qui se tient au salon? Suivez moi.

Alors qu'il alloit mener le jeune homme, une voix l'arresta, qui demandoit à rencontrer la vicomtesse. Quand il se nomma, le vieil homme sut qu'il s'agissoit du filleul de la maistresse des lieux.

Oyez l'entrée de Messire Clélala, filleul de Madame!

Nombre de messages : 17 Village : Sancerre Date d'inscription : 18/04/2008

Jelubir ne put résister à l'appel de Mentaîg. Il s'était déjà embrigadé dans d'autres partis mais , à chaque fois, il était stupéfait des luttes de pouvoir et d'égo. Ce qu'il savait, et ça c'était sûr, il aimait le Berry et encore mieux Sancerre. C'est cet amour là qui lui faisait mettre un pas devant l'autre, sur le chemin bucolique menant au domaine de la famille Valatar. Drôle de nom pour un domaine se voulant ouvert...
Il profita de la fraîche matinée pour se promener dans les jardins, calme en cette heure. Au lointain, le tintement de quelques cloches rappelait que le Berry était aussi peuplé de vaches et de moutons...
Il était temps à présent de présenter les hommages à la Vicomtesse et au Vicomte, en espérant que Mentaîg soit dans les parages. Cela faisait une éternité qu'ils ne s'étaient plus rencontrés !

Nombre de messages : 48 Date d'inscription : 07/03/2008

Quelques heures passèrent, plus tranquilles, pendant lesquelles Anicet eut loysir de s'asseoir sur sa souche. Puis vint un homme, qui paraissoit intéressé par le domaine.

Culan est toujours ouvert, pensa le valet. Pour que chacun y pénètre sans crainte. Il offre d'ailleurs un portail avant, mais aussi un portail arrière plus rarement usité. Puis il proposa son aide à l'homme.

Messire, peut-être souhatez-vous rejoindre le Vicomte et la Vicomtesse aux salons? Si tel est le cas, passez derrière moi, je vous y conduis.

Etrange invitation. Sans doute par simple politesse, mais le seigneur de Ferrière Larçon en avait tout de même été surpris.
Il avait ensuite hésité avant de se rendre dans la demeure du vicomte, se demandant bien ce que pourrait donner la soirée avec un homme dont les affinités avaient été plus que limitées par le passé, mais après tout, son épouse lui avait bien conseiller de reprendre des forces avant de revenir, et peut-être par curiosité ou goût du risque, il s'était finalement retrouvé devant le château de Culan.

Hans sauta au bas de sa monture et mis pied à terre avant de se diriger vers le vieil homme qui semblait attendre paisiblement sa venue.

Bonjour, je me nomme Hans Hoggendaffen, le vicomte m'a convié à ... souper.

La phrase s'était terminée d'une voix mal assurée, tant le fait de retrouver Valatar dans ces circonstances lui paraissait peu naturel.

Pouvez-vous lui annoncer mon arrivée ou m'indiquer où le rejoindre?

Nombre de messages : 48 Date d'inscription : 07/03/2008

Je doute qu'il vienne, mais j'ai invité à souper un noble de Touraine. Veillez à bien l'accueillir si toutefois Messire Hoggendaffen se présente.

Voilà l'estrange façon dont Valatar avoit annoncé à Anicet qu'il recevoit pour le souper. L'horrible cuisinière de Madame avoit également été prévenue, afin qu'elle préparast quelque met propre à montrer au noble de l'ouest qu'en Berry, on savoit manger et recevoir. Voici justement qu'il se présentoit.

D'allure, il sembloit presque un soldat. Sa monture estoit fière et luy-mesme ne paraissoit pas dénué d'orgueil. Le vieil homme s'inclina et luy fit signe de le suivre, alors qu'il cria à l'attention de l'escuyer.

Petit-Levan, occupez-vous de la monture de Messire.

Puis il annonça à la Maison l'arrivée de l'invité.

Oyez l'entrée de Monseigneur Hans Hoggendaffen, Seigneur de Ferrière Larçon.

Enfin, il s'adressa au Seigneur luy-mesme.

Daignez, Monseigneur, me suivre aux appartements du Vicomte, où Messire et Madame vous attendent.

Guihelm n'arrivait pas a y croire!
Il avait rendez vous chez son pire ennemi (apres georges bien entendu)
apres un echange de mesange, ils s'etaient mis d'accord pour ce rendez vous, dans la demeure du gueux de culan
Guihelm avait pensé a un traquenard, mais la presence probable de la vicomtesse semblait attenuer ce risque.

Guihelm traversa ainsi le petit bois donnant a la superbe propriété, pour se retrouver devant la porte.
Un vieil homme et des gardes y veillaient
guihelm cria haut et fort

TOn maitre m'attend: Ouvres moi et annonce Guihelm le noir
puis plus bas
et depeche toi!

en attendant que les gardes se bougents, guihelm attendait, jouant avec ses mains pour evacuer sa peur

Nombre de messages : 48 Date d'inscription : 07/03/2008

Quel estoit ce drosle qui approchoit. De loin ja, Anicet ne luy presta pas confiance. Quand le petit homme s'approcha, bien susr de luy, et annonça son nom, le vieil homme en frémit.

Nenni, Messire, je ne puys vous laisser entrer, car Messire le Vicomte m'a prévenu, il y a ja longtemps, que le nommé Guihelm le noir estoit un indésirable.

Je vous serois reconnaissant, messire, de partir sans bruit, afin de m'éviter d'appeler la garde.

Alors qu'il passait justement dans les jardins pour admirer le travail du jardinier, Valatar entendit comme un début d'éclat de voix au portail. Voilà qui l'étonnait beaucoup du vieil Anicet, généralement si attentif à ce que chaque entrée soit parfaite. Il s'approcha, et vit que la source du trouble n'était autre que Guihelm... Rien d'étonnant, finalement. Il l'avait prévenu de son arrivée par mésange, et bien qu'il fût extrêmement surpris, Valatar avait dû se résigner à l'accepter.

A la vérité, le jeune homme avait souhaité intégrer le NORF, séduit par les valeurs et la sincérité du mouvement. Valatar n'était en rien le chef du NORF, et n'avait aucun pouvoir pour y accepter ou refuser qui que ce fût. D'ailleurs, le NORF était un mouvement ouvert, où il n'y avait ni refus, ni acceptation: il suffisait de le demander pour intégrer le mouvement. Valatar posa la main sur l'épaule de son cher valet.

Voyons, Anicet, sont-ce des façons de recevoir Messire? Sieur Guihelm n'est certes pas mon plus grand ami, mais s'il veut se joindre à nous, qu'il le fasse. Reposez-vous, cher Anicet, je vais conduire Guihelm aux salons. Il n'aura qu'à s'y tenir courtois envers les Dames mariées, et tout se passera bien.

A la suite de sa requete, le gredin de portier lui repondit

guihelm n'apprecia pas du tout sa reponse, et il sentit son pouls s'accelerer: si ce maudait portier appelait la garde, il serait en mauvaise posture, bien qu'il est deja reussi a s'extirper de situation plus penible.
Alors qu'il commencait a mettre la main sur la garde de son épée, le gueux de Culan apparut.
Guihelm fut quand meme estomaqué de trouver plus incompetent que Culan en ce monde en la personne de ce vulgaire portier
Ah qu'il lui manquait le temps ou il s'introduisait dans les chateau pour quelques affaires, passant d'une nuit dans les bras de la fille d'un potentat local, jusqu'a la prise de faciles rapines.

Mais aujourd'hui, si la bienseance etait de mise, c'etait parce qu'il avait un rendez vous: il devenait "respectable"
Une partie de guihelm detestait ceci

Le sang de guihelm se remit a bouillir a la derniere phrase du gueux
Reprimant avec difficulté une grimace, il se forca a sourire

merci de me recevoir, "exellence"

Il suivit alors le nobliot dans sa demeure, la main prete, le coeur tambourinant dans sa poitrine: il etait pret en cas de grabuge

"C'est donc içi le siège du NORF... Jolie demeure."

Armadeus était arrivée en haut de la petite butte, et reprenait désormais haleine alors que l'ombre d'un grand chêne lui caressait le visage. Malgré cette fin d'après-midi, le Soleil envoyait encore des rayons très perturbant pour une jeune femme.

En partie à cause de cela, la Dame blonde ne souhaitait pas s'attarder à une telle attaque naturelle. Il était aussi vrai qu'elle souhaitait découvrir rapidement ce qu'était le NORF. Elle aperçut un vieillard, assis et visiblement sensible à la beauté du paysage. Elle s'approchait delui et lui demanda:

"Excusez-moi, est-ce bien le Domaine de Culan? Je souhaiterai me renseigner sur le parti politique d'un certain Valatar..."

Nombre de messages : 48 Date d'inscription : 07/03/2008

Le vieil eut un sourire en regardant chevelure de la damoiselle.

Mais oui, gente Dame, vous estes en la vicomté de Culan, au castel mesme. Je suppose que vous pensez au mouvement dict NORF, dont j'entends parler par mes maistres et leurs hostes. Ils insistent sur l'idée qu'il ne s'agit point d'un parti en cela que les adhérents ne doivent pas militer pour l'organisation mais pour ses idées, et dans sa folye, Messire le Vicomte refuse de s'approprier le mouvement dont il a mené la liste. Cependant, je puys vous conduire aux salons, où l'on vous entretiendra mieux de moi de ces sujets, dont je n'entends pas grand chose. Suivez-moi donc.

Mathilde avançait jusqu'au château de culan. Elle avait quitté le FIER et souhaitait devenir membre du NORF, non pas pour défendre un x parti mais pour les valeurs et les idées qu'ils prônaient et aussi pour l'écoute et la sensation de calme qu'il pouvait y avoir entre les différents protagonistes.

Bien le bonjour messire ! Pourriez vous m'indiquez l'endroit où je puis devenir membre du parti NORF ?

Nombre de messages : 8 Date d'inscription : 12/05/2008

Le messager revenait du Domaine de Neuillay-Les-Bois avec une réponse donnée suite à la demande du Vicomte de Culan.

Citation :: Mes respects Messire,

Notre mouvement est jeune et en pleine construction.
Il nous reste encore beaucoup de questions à résoudre
afin de connaître les limites de ce qu'envisage le HIPS
concernant l'avenir du Berry.

Ce mouvement tient actuellement ses réunions au domaine de
Neuillay-Les-Bois. Cependant, nous cherchons actuellement de
nouveaux locaux afin de préparer nos futures campagnes et
accueillir les nouveaux sympathisants.

Une réponse à vos demandes vous parviendra très prochainement
pour situer le mouvement HIPS dans la vie politique Berrichonne.

Mes sincères salutations.

Yannis DELLO
Seigneur de Neuillay-Les-Bois.

Nombre de messages : 48 Date d'inscription : 07/03/2008

Anicet estoit particulièrement las ce jour, et n'avoit point envie de se lever pour aider la jeune femme. Il savoit que cela feroit plaisir au petit jeune, aussi luy fit il signe d'approcher...

Palefrenier! Va donq conduyre cette damoiselle qui veut joindre le NORF.

Il prit le message du courrier dont il reconnust les couleurs de Neuillay-les-Bois, et le tendit à son assistant.

Profites'-en pour porter ce message à Monsieur. Il m'avoit prévenu qu'il attendoit courrier de Messire Dello de Neuillay-les-Bois.

Très fier d'avoir reconnu les couleurs, il fit un sourire au messager, sourire qu'yceluy ne remarqua pas mesme.

Nombre de messages : 6 Date d'inscription : 27/03/2008

C'était un vrai cadeau que lui faisait le vieux. On ne sait pas pourquoi, c'étaient toujours les hommes qui lui demandaient de s'occuper de leur cheval. Les jolies demoiselles, elles, étaient toujours conduites par le vieux. Pour une fois, une très belle femme se présenta, et ce fut donc à lui de la conduire au salon, où se tenaient les discussions du NORF.

Si Mademoiselle, dans sa beauté et sa grâce, voulait bien me suivre, je la conduirais avec plaisir aux salons, où se tiennent les réunions politiques.

Du haut de ses quinze ans, le palefrenier était ébahi par la beauté de la visiteuse. Mais peut-être en faisait-il un petit peu trop..

Je vous en prie, Mademoiselle, passez devant.

Il prit le courrier, et conduisit la belle, déçu de ne pouvoir lui faire la cour davantage...

Nombre de messages : 8 Date d'inscription : 12/05/2008

Quelques jours étaient déjà passés ... Un messager du domaine de Neuillay-
Les-Bois arrive en terres de Culan pour remettre un nouveau message au
maître des lieux.

Citation :: Message déplacé pour ne pas embrouiller les jeunes personnages venant adhérer au NORF. Merci à Yannis Dello pour son aide. Valatar

Dès lors, le messager attend un instant afin de savoir s'il doit en retour
remettre une réponse ...

Nombre de messages : 48 Date d'inscription : 07/03/2008

En revoyant le messager de Neuillay-les-Bois, Anicet eut un grand plaisir. Comme le sentiment d'appartenir à la grande famille des valets, qui se connoissent et se comprennent. Aussi luy offrit-il se s'asseoir quelques minutes à l'ombre, le temps qu'il aille porter à son maistre le message. Quelques minutes plus tard, il revint.

Messager, voicy le message à remettre à ton Seigneur, de la part du Vicomte de Culan.

Citation :: Seigneur,

Je vous remercie de votre prompte réponse, sérieuse et claire, qui, à coup sûr, me permettra de faire progresser mes travaux académiques. J'aurai à cœur de vous montrer le résultat une fois celui-ci disponible. Que le Très-Haut vous garde en Sa Sainte protection.

Cordialement,
Valatar Cornedrue,
Grand Académicien Royal de France.

NOKO était arrivée devant le portail de l'entrée du jardin.

Elle avait envoyé un courrier à Messire Valatar hier soir.

Malgrès l'heure tardive , elle reçu une missive de Valatar, lui disant qu'il lui ferait visiter les lieux

Noko était curieuse de nature et assez franche même , elle désirait visiter les lieux de ce magnifique domaine

aussi, elle attendit que l'on vienne lui ouvrir la porte.... elle appercut au loin un vieil homme, et le héla en lui

faisant de grands signes de la main

Certes, cela n'était pas vraiment convenant mais, NOKO ne savait pas si le vieil Homme l'avait vue

Ohéé, Mon bon Monsieur

Pourriez - vous m'ouvrir le portail s'il vous plait , Messire Valatar, m'a dit qu'il me ferait visiter le domaine

Vostre Maistre m'a inviter a venir découvrir son domaine.... et en attendant, j'aurais bien été me mettre à

l'ombre d'un grand chêne... J 'ai dû marché de longues heures sous ce soleil de plomb, et j'aimerais me raffraîchir

à l'ombre un peu si vous le permettez

Mais permettez moi de me présenté

Je me nomme Nokomis_chausiku de Satinka,

je suis le Tribun de Châteauroux ........

NOKO attendit patiemment que le vieil homme arrive à elle

il l'avait entendue .....et malgrès sa confusion, NOKO lui fit un grand sourire, au fur et a mesure que le vieil homme

s'approcha d'elle.....

Nombre de messages : 48 Date d'inscription : 07/03/2008

Anicet estoit encor gesné de ses récentes péripéties d'avecq son maistre pour l'accompagner en Anjou. Cependant, il luy falloit reprendre la tasche comme à l'accoutumé, et c'est précisément ce qu'il fit. Lorsqu'il vit au loyn arriver une jeune dame, il ne sut comment réagir: c'est qu'elle estoit inconnue et luy faisoit jà signe et luy donnoit du "monsieur". Toujours apte à s'adapter aux plus délicates situations, le vieil homme la salua et l'écouta se présenter.

Soyez la bienvenue, Nokomis_chausiku de Satinka, dit-il en répétant mot à mot le nom qu'elle avoit prononcé.Je vais de ce pas vous annoncer, afin que Monsieur puysse vous donner visite comme il vous l'a dict.

Puis, très fort, il cria

Oyez l'entrée de Damoiselle Nokomis_chausiku de Satinka.

Si Madamoiselle souhaicte passer au salon en attendant, je crois fort que mon maistre et ses hostes y sont.

NOKO fût surprise d'entendre crier aussi fort le vieil homme

C'est qu'il avait encore de solides poumons et un souffle d'enfer pour son âge qu'elle en resta

pantois ......

Aussi , se fit-elle toute sourire, lorsque celui-ci la fit entrée au salon pour rejoindre son maistre et les austre

hostes

Noko remercia et salua le vieil homme , lorsque celui-ci la laissa dans le salon... et ensuite elle attendit

patiemment qu'on la présente à ses hôtes

Merci bien mon bon Monsieur Embarassed

, votre accueille fut vraiment

agréable, surtout , que l'on ne se connait pas encore Exclamation

Mais , là , je vais attendre vostre maistre et ses autres invités .....

Au revoir, et à bientôt, Merci de m'avoir accompagnée, je me serais certainement perdue sans vous pour me

guider ....... Very Happy

Noko avait dit ces mots sans trop oser les criers....

marilou se présenta au portail,la petite lyla dasn les bras ,sylphaël etant retser avec son père a la forge ...celui si ne savait pas que marilou irais au domaine de culan,elle avait prèférais ne rien dire .

elle sonna la cloche au portail et attendit que le gardien vienne lui ouvrir

Nombre de messages : 48 Date d'inscription : 07/03/2008

Il sembloit à Anicet qu'il avoit jà croisé la femme qui se présentoit cette foys au castel. Il fit un travail de mémoire assez phénoménal pour finalement en retrouver le nom. Marilou! Madame luy avoit souvent parlé d'elle comme d'une bonne amie. Avec un petit peu de fierté, le valet se présenta au son de la cloche, ouvrit le portail et annonça, aussi fort que s'il devoit annoncer l'arrivée d'une armée félonne.

Oyez l'entrée de Dame Marilou !

bonjour sieur ,je suis venue pour voir messire le comte et dame la comtesse voulez vous bien m'annoncer ,dame marilou des charmilles

La jeune Vicomtesse était tranquillement assise dans le petit salon du castel, occupée à lire, lorsque ce branque illuminé d'Anicet se mit à hurler l'arrivée d'une damoiselle que Maryan connaissait bien.
Se levant précipitemment, elle se dirigea, tout sourire, vers son amie qui attendait déjà à l'entrée du château.

"Marilou !! Toi ici ! En voilà une bonne surprise ! Et tu es venue avec la petite dernière ! Elle est bien mignonne, dis-moi. Mais viens donc. Suis-moi. Allons dans mes appartements, veux-tu ?! Nous y serons plus à notre aise pour discuter."

Elle guida alors son amie à travers les couloirs du castel en direction de ses appartements, parlant de tout et de rien, couvant l'enfançon et sa mère d'un regard attendri et joyeux.
Ces jours d'indisposition physique l'avaient tenus éloignée de toute compagnie pendant bien longtemps, et la jeune femme était ravie d'avoir de la visite.