Un vieil homme vous accueille

Alors qu'il était en visite tout ce qu'il y a a de plus anodine chez son cousin, Anicet vint alors les déranger, annonçant que deux messieurs de la maréchaussée se trouvaient à la porte. Le cousin Cornedrue aurait-il pillé les caisses de la Mairie puis du Duché afin de devenir universitaire ? Hugo n'y croyait pas un instant, n'en déplaise au Sieur Crategos. Reste que les forces gardiennes de la loi étaient là, elles. Hugo se leva et, d'un ton autoritaire, déclara:

J'y vais.

Arrivé au portail, il entendit Anicet annoncer Dame Neheryn et aperçut non loin le Sieur Vischius. Diantre, toute la police castelroussine s'était déplacée... Mais le Duc se rendit bien vite compte qu'ils n'étaient pas venu ici pour arrêter quiconque, et notamment pas le Vicomte, mais venaient discuter en tant que berrichons au sujet du Norf.

Bienvenue à Culan! Je suis heureux de vous y accueillir au nom de mon Vicomte de Cousin! Si vous voulez bien me suivre, je vous mène au parloir du domaine afin que nous soyons plus à l'aise pour discuter avec vous.

Suivez-moi, je vous prie.

Il fit tourner sa cape d'azur parsemé de France et leur ouvrit la voie.

lafricain en voyage sur la route de vienne apprend la creation du mouvement norf par son parrain et decide d'aporter son soutien sans reserve a son parrain donc en arrivant dans la ville de macon il decide denvoyer une missive a son parrain grace a son fidele messager gedeon le pigeon

Citation :: cher parrain

c'est avec une certain joie que je viens d'apprendre la creation du norf je te t'apporte sans equivoque et sans reserve mon soutien

pourrais tu m'en dire plus sur tes projet pour le norf

son projet politique et quand et ou devons nous persente des candidat dans le berry

ton fillot lafricain du grand chemin

ayant fini sa missive il l'accorche a la patte de gedeon et lance son messager en direction du domaine de son parrain

Aliénor qui avait décidé d'en savoir plus au sujet de ce fameux mouvement "NORF" vint se présenter à l'entrée du domaine. Elle avisa le vieil homme qui se tenait là.

Bien le bonjour mon brave !
Pouvez vous annoncer à Messire Valatar que Dame Aliénor désire le voir ?
C'est au sujet du NORF, vous pouvez lui préciser.

Nombre de messages : 48 Date d'inscription : 07/03/2008

Décidément, nul repos pour ce pauvre Anicet, qui ne faisoit qu'attendre la nuit pour pouvoir enfin se reposer quelque peu... Quoique... On racontoit que le vicomte recevoit parfois des visites nocturnes, assez discrètes pour que la vicomtesse n'en sache rien. Le valet espéroit de tout coeur qu'il n'y ait là que mauvaises rumeurs et médisances: cela le décevroit beaucoup de son maistre, et luy donneroit encor bien du labeur. Toujours estoit-il qu'une jeune damoiselle l'apostropha. Il inclina la tête et dit, en marchant déjà vers l'intérieur du château.

Madame, je vais le prévenir de ce pas. Je lui proposerai de venir vous voir en personne... pour parler c'est plus pratique.

Il s'interrogea un instant sur la bestise de la phrase qu'il venoit de prononcer, puys disparut derrière les arbres centenaires.

Nombre de messages : 7 Date d'inscription : 04/04/2008

Vêtue de ses plus beaux atours et de son nouveau corset offert par Bragon (je l'aiiiiiiime!!! non, pas le corset! Bragon! oui, bon le corset aussi!) Maybee se présenta à l'entrée du domaine. Elle tenait à la main outre son sac de chez Marypoppins (grand couturier parisien), un petit jouet en bois fait quelques jours plus tôt.
Elle salua le gardien des lieux d'une petite révérence et lui demanda de l'annoncer.

Bonjour messire, je suis Maybee, folle de service et briseuse de bourses de Sancerre... euh non pardon, hem, je reprends, on disait que vous n'aviez rien entendu hein?!

Elle lui fit un clin d'oeil et le plus beau de ses sourires

Maybee, sergent de police de Sancerre, au nom de la loi ... non plus... hum.. Maybee, amie de la famille, enfin je crois, dévoreuse de tome, qui aimerai s'introduire.. non.. pénétrer..non plus... passer de l'autre coté de la grille, quoi! Je viens pour le NORF...

L'homme se retourna, commença à partir quand elle se souvint qu'elle tenait à la main un petit objet.

Ah! au fait tenez! c'est pour Gabriel! c'est un petit hochet... faite lui un bisou de ma part aussi!

Elle sifflota, attendant le retour du gardien des lieux et l'autorisation d'entrer icelieu.

Aliénor sourit à Anicet.

Merci bien, je vais l'attendre alors.

Alors qu'elle patientait, regardant les alentours du Domaine, elle vit May arriver.

Tiens, bonjour May ! Comment vas tu ??
Alors ... qu'est ce que tu viens faire par ici toi ?

Nombre de messages : 7 Date d'inscription : 04/04/2008

Ali! quelle bonne surprise! je te croyais encore en voyage! bin ça va, et toi? pa strop épuisée?!
Je crois que je suis comme toi, je suis venue voir le NORF!

Le jeune vicomte arriva avec, dans les bras, un vicomte encore plus jeune. Maryan avait été agacée par les cris du nourrisson et avait demandé au père de le garder un moment. Sauf que Valatar n'avait pas que ça à faire! Bon, il l'avait quand même pris, mais il aurait apprécié le laisser à Mentaïg, qui s'en occupait bien, en général, tant elle semblait l'apprécier. Chose étrange d'ailleurs. Toujours était-il qu'à peine quelques minutes après qu'il l'eut pris dans ses bras, le bébé avait cessé de pleurer, et s'était endormi. Sommeil précaire, Valatar l'avait vite compris. Aussi décida-t-il de le garder dans ses bras: de toutes façons il se réveillerait...

Quand il vit les deux femmes à l'entrée, il leur chuchota

Bonjour, mesdemoiselles.

Alors, vous vous êtes décidées à rejoindre le NORF?

Il eut un petit sourire en direction de Maybee et Ali.

Aliénor sourit à Maybe.

Oui, je me suis dépêchée, quand j'ai entendu parler du NORF, j'ai voulu aller voir ce qu'il en était ^^

Puis elle vit arriver Valatar, avec un tout petit bébé dans les bras, le petit Gabriel surement.
Elle sourit au Maitre du domaine.

Bonjour Val !
Je suis venue me renseigner pour l'instant, voir ce que tu proposais d'intéressant.

Dit, c'est Gabriel là ?? Qu'il est mimi !!

Gabriel ...

Une désagréable sensation de froid s'empara de Mentaïg quand, de retour près du berceau du nouveau-né, elle s'aperçut qu'il était vide. Tout à côté, Maryan bavardait avec sa cousine, comme si de rien n'était. Comme si de rien n'était ?

Donc, il n'y a rien... Il a beau l'agacer, ce petit, c'est tout de même le sien.

La jeune femme se refusa à interrompre la conversation des deux cousines. Qui avait pu emporter l'enfant hors de son berceau sans qu'elles y prêtent attention ? Le père, bien sûr !

Norf de norf ! Il va encore le tenir n'importe comment !

Visage plus impassible que jamais, Mentaïg se mit aussitôt en quête des deux vicomtes. Ce fut Matheline qui lui apprit, avec un sourire en coin, que l'un avait emporté l'autre à la rencontre de visiteurs.

Si Messire le Vicomte veut bien me confier son fils, il sera plus à l'aise pour accueillir ces dames...

Elle n'avait pas eu à faire d'effort particulier pour effacer de sa voix toute trace de réprobation. Une longue pratique de difficiles négociations avait rendu naturel un timbre froid, une diction épurée. Mais intérieurement, Mentaïg bouillonnait. Mais quelle idée avait donc eue Valatar d'emmener dehors, en pleine brise d'avril, un enfant si jeune ?
Elle eut un bref signe de tête à l'attention des arrivantes, murmura les salutations d'usage, et darda sur le vicomte son regard vert. Nul doute qu'il comprendrait ses reproches informulés. Les deux jeunes gens avaient trop l'habitude du travail en commun. Mais il serait bien le seul à saisir l'ampleur de sa colère.
Ses bras se tendirent.

Je le ramènerai au chaud.

Quand Mentaïg arriva, elle lui proposa avec un sourire de rentrer le bébé au chaud. Un bref échange de regard se fit entre les deux, imperceptible, et qu'eux seuls pouvaient comprendre pour avoir tant travaillé ensemble à la diplomatie. Quand ils étaient en délégation diplomatique auprès des uns ou des autres, ils devaient se mettre d'accord sans un mot, se comprendre sans compromettre leurs intérêts devant les autres délégations. Ce n'était pas un luxe, ni un amusement: c'était une nécessité. Tout ceci avait fait que Valatar avait bien compris le reproche qui lui était adressé derrière le léger sourire de Mentaïg. Il n'aimait pas trop cela, mais ne plus avoir le garçon dans les bras l'arrangeait aussi. Le regard qu'il adressa à la jeune femme lui fut parfaitement intelligible, et il le savait. Il posa donc le nourrisson dans ses bras déjà prêts à le recevoir, et, sans un mot, se tourna à nouveau vers Ali.

Oui, c'est Gabriel, tout simplement le plus bel enfant sur cette Terre!

Le NORF est actuellement en train de se construire. Nous tenions à le bâtir sur des valeurs, que j'ai exprimées dans mon annonce, pour que chaque personne qui se reconnaîtrait dans ses valeurs puisse apporter sa pierre à l'édifice, et participer à l'élaboration d'un programme aussi complet que possible. J'ai un tas d'idées pour ma part, et je sais que je ne suis pas le seul. Nous avons commencé à en parler au salon avec les NORFistes. Si tu le souhaites, tu peux venir participer, il suffit de me le demander, je te donnerai la clef. Si tu as encore des questions, sinon, tu peux aller au parloir, qui est fait pour ça. Quoi qu'il en soit, sois la bienvenue.

Puis il profita d'être au portail pour apostropher le palefrenier.

Cheval-garçon! J'ai deux missives à faire parvenir à mes fillots. Merci de t'en charger.

Il lui tendit les deux plis

Citation :: A l'attention du Lieutenant d'Etat-Major Royal Valric Gambiani de Valrose.

Valric, mon cher filleul,

Tes félicitations me vont droit au coeur. J'aimerais pouvoir te présenter le petit Gabriel, tu verrais alors comme il est beau, et plein de joie. Il fait la colère de sa mère par ses cris réguliers, et celle-ci n'en est que plus attendrissante. Je suis impatient de te revoir dans ton Berry natal, afin que tu puisses toi aussi profiter des yeux pers de mon enfant.

Je n'ai pas eu l'occasion de te le dire depuis que tu es parti pour la Normandie, mais je suis très fier toi. Je suppose que tu le sais, mais tout le Berry est derrière vous, enorgueilli par cette expédition qui te mène dans le Domaine Royal. Vous êtes l'honneur de l'armée berrichonne et je prie chaque jour pour toi et ceux qui sont sous tes ordres. Aristote et Christos vous ont éloigné des combats? Je ne peux que m'en réjouir: la vaillance n'est pas à celui qui tue le plus, mais à celui qui sait tenir sa place, et j'ai infiniment plus de gloire à savoir mon filleul discrètement tapi dans les zones dangereuses du Domaine Royal, qu'à l'assaut, comme une bête, contre les défenseurs d'Artois, qui ne servent peut-être pas une juste cause, mais dont il faut reconnaître qu'ils se battent avec ardeur.

Quoi qu'il en soit, mon filleul, je te souhaite bien du courage, de la force et de la vaillance. J'espère que la paix triomphera et te ramènera à la maison sous peu.

Ton parrain,

Valatar

Citation :: A l'attention de Lafricain du Grand Chemin, Marchand Ambulant du Berry,

Lafricain, mon cher filleul,

Je suis très heureux d'apprendre que tu souhaites participer à l'initiative du NORF avec moi et les autres. Je sens que tous ensemble nous pourrons réaliser de grandes choses. Je joins une petite clef à ce courrier, elle te permettra d'accéder au chateau, dès que tu passes dans les parages, n'hésite pas à faire un tour, je te présenterai mon fils. Je suis sûr que tu l'adoreras. Ta fidélité t'honore, je suis fier de toi, Laf.

Ton parrain,
Valatar

Pas content. Pas content du tout, même. Môssieur le Vicomte Valatar Cornedrue n'aimait pas ne pas être d'accord avec sa chancelière. Tant pis !
Mentaïg s'empara du nourrisson, l'enveloppa chaudement dans les plis de sa cape, tout contre elle.

Oui, c'est Gabriel, tout simplement le plus bel enfant sur cette Terre!

Sur ce point, au moins, ils étaient d'accord : le plus bel enfant du monde, même quand la colère lui chiffonnait le visage. Le petit s'agitait, tournait la tête vers la chaleur du corps de Mentaïg. Elle leva la tête, évalua l'heure d'après le soleil. Il était temps de ramener Gabriel à sa nourrice, à défaut de sa mère.

Aliénor vit avec surprise Dame Mantaïg arriver et récupérer le petit Gabriel. Ce n'était pourtant certainement pas elle la nourrice du petit ...
Elle reporta son attention sur Valatar et écouta attentivement ses explications, se demandant pourquoi il chuchotait encore, alors que le nourrisson n'était plus dans ses bras. Une extinction de voix peut être

Et bien, puisque c'est si gentiment proposé, je veux bien aller rejoindre les NORFiste au salon alors !

Aliénor prit les clés que lui tendait Valatar, puis s'en fut la direction que celui ci lui montrait, le laissant seul avec Maybee, qui était perdu dans la contemplation du paysage ...

Nombre de messages : 7 Date d'inscription : 04/04/2008

Perdue dans ses pensées, les yeux dans le vague, et la tête tournée vers le jardin que l'on apercevait un peu plus loin, Maybee n'entendit qu'à moitié la réponse d'Ali et ne comprit pas tout de suite ce qui se passait. Par contre les mots "boire " et "salon" la ramenèrent à la réalité.

Hein? quoi où ça?!

Déjà Ali et Val s'éloignaient, elle courut à leur suite, tentant de les rattraper.

EEEEEEEEH!! Attendez moi!!! j'veux viendre aussi! en plus j'ai de l'iceberg!

Valatar commença à accompagner Ali au salon, quand Maybee sembla émerger de sa vague contemplation de l'écoulement de l'Arnon, en contrebas. Souriant, il songea que c'était toujours un plaisir de se retrouver avec une jolie femme qui lui courait après, et une autre qui le suivait avec le sourire...

Aiwa passa par la entre et vit des anciens comparses.
Il les salue bien bas.

Valatar salua Aiwa et l'invita à le suivre vers le salon, avec les demoiselles.

hum demoiselle moi qui suis seul Crying or Very sad

Leyoun se présenta devant le grand portail magnifique en attendant que quelqu'un le reçoive...

Nombre de messages : 6 Date d'inscription : 27/03/2008

Ce fut le palefrenier, qui passa le premier. Pour tout dire, il passait et repassait sans cesse depuis que la belle policière rousse était là. Il ne se lassait pas de la regarder. Voyant un jeune homme bien bâti qui attendait devant le portail, il se sentit l'obligation de l'aider.

B'jour Messire, j'peux vous aider, peut-être?

Leyoun vît un jeune lui demander s'il avait besoin d'aide...

Bonjour messire, oui en effet, pouvez vous me mener jusqu'à votre maître pour je puisse le saluer?
je trouve cet endroit très charment en tout cas messire, si c'est vous qui l'entretenez je vous remercie car cela fait plaisir à mes yeux!

Nombre de messages : 6 Date d'inscription : 27/03/2008

Le petit palefrenier hésita un instant entre dire la vérité, à savoir qu'il n'était pour rien du tout dans l'entretien du domaine, et s'attirer les honneurs en mentant vilement. Il fit vite son choix.

C'est moi qui vous remercie, m'sire, faut dire qu'c'est beaucoup de travail, entre les jardins, les écuries, les cours, l'intendance... y'a beaucoup à gérer, mais je m'en sors. Faut ben dire que le Vicomte, l'est bon avec nous.

Cette dernière phrase, c'était juste au cas où l'invité parlerait de lui à Valatar. Pour être plus explicite, il ajouta

Même s'il pourrait nous payer mieux... 'Fin, si vous voulez l'rencontrer, ce sera par là, j'suis sûr qu'il se f'ra un plaisir de répondre à vos questions.

Leyoun sourit en écoutant ces explications, il tapota sur l'épaule du petit en lui disant:

C'est bien mon p'tit, continu comme ça et ton maître sera de plus en plus fière de toi

Il se dirigea ensuite vers l'endroit indiqué en souriant encore...

Kerah arriva au portail. Le domaine de Culan qu'elle avait vu plusieurs fois lui avait donné l'envie de le visiter et elle avait un peu de temps aujourd'hui.

Un vieil homme était posté à la grille.

Elle le salua.

"Bien le bonjour, messire, je viens visiter le Domaine et souhaiter le bonjour à ses habitants."
Elle serra la main du portier appelé Anicet et continua :

"J'espère que les animaux sont acceptés ? Mon chien Tommy et mon cheval Tempête m'accompagnent"

Elle désigna un épagneul qui remuait la queue à son côté et un étalon gris à l'air intéressé.

La poète attendit la réponse de l'homme pour entrer.

c'est d'un pas décidé qu'Astaroth arriva devant ce grand portail. Il avait entendu parlé de ce domaine par un courrier que son ami Mentaig lui avait envoyé par un pigeon. Un mot résonnait dans sa tête: NORF de NORF, ce fut l'introduction du courrier reçut. Il avait bien aimé l'introduction, il se dit que cela devait valoir le coup. Ne sachant comment trop s'y prendre, il resta devant le portail un instant, cherchant quelqu'un qui pouvait se promener dans le sublime jardin qui se presentait à lui. Personne en vue, il décida de faire quelque pas dans la propriété