Un vieil homme vous accueille

Nombre de messages : 5 Date d'inscription : 28/01/2009

La route fut longue jusqu’au domaine de la famille de Culan, elle n’y était jamais venue, mais avait hâte d’y arriver, d’une part parce qu’être conviée dans le château de feu Valatar était pour elle un grand honneur, et d’autre part, la raison de sa venue ne pouvait que l’honorer encore plus.

Partis du domaine d’Amilly quelques jours auparavant, la Vicomtesse était un peu fatiguée, les voyages n’étaient plus aussi agréables et lui paraissaient durer une éternité depuis peu, son ventre qui maintenant ne cachait plus son état expliquait sans doute la raison de ce changement.

Elle s’était assoupie pendant un moment quand Marion, sa suivante, l’avertie de leur arrivée…
Espoire ouvrit les yeux lentement prenant petit à petit conscience du monde qui l’entourait, le carrosse, le paysage qui défilait lentement...et Marion, qui depuis des mois ne la quittait plus, et surtout depuis le départ de son époux pour son voyage, ah…cette femme était pour elle un vrai soutien, pensa-t-elle, tout en regardant au loin le château qui semblait s’approcher d’eux.

Voilà ils étaient enfin arrivés, le carrosse s’était arrêté, un page vint aider la vicomtesse à descendre, puis se précipita pour l’annoncer.

Bonjour mon brave, veux-tu annoncer à tes maitres, la dame Espoire d’Amilly, Vicomtesse de Crots, Baronne de Marsanne et de Saillans, dame de Ribiers.

Nombre de messages : 48 Date d'inscription : 07/03/2008

Les convives se succédoient au portail, mais celle qui arrivoit sembloit embarrassée de l'intérieur. Ce genre de désagrément propre aux femmes mariées faisoit que chaque jour, Anicet se bénissoit d'estre célibataire et maale.

Son vieux dos luy faisoit souffrance, mais il respecta sa fonction en assistant l'inconnue pour descendre de son carrosse. Ce fut l'occasion pour son œil exercé d'observer les couleurs du blason, sur la porte de la voiture. Mais il avoit beau chercher, ces armes luy estoient inconnues.

Heureusement pour luy, la dame se présenta.

Bonjour mon brave, veux-tu annoncer à tes maitres, la dame Espoire d’Amilly, Vicomtesse de Crots, Baronne de Marsanne et de Saillans, dame de Ribiers.

Sans prendre le temps de se poser quelque question que ce soit, il hurla à tue-tête:

Oyez l'entrée de la vicomtesse Espoire d'Amilly de Crots, baronne de Marsanne et de Saillans, Dame de Ribiers.

Puis, supposant qu'elle souhaictoit assister au baptesme, il lui indiqua le chemin de la chapelle.

Nombre de messages : 7 Date d'inscription : 22/01/2009

Le jour était important..De longues chevauchées, Draguione arriva accompagné de son fils à Culan. Lui était maintenant en âge d'avoir sa monture. Et c'est très fière que Draguione le suivait, gardant son regard attentif.

Devant le portail, Dame et fils de Massilia s'arrêtèrent net gardant la tête haute. Dame Espoire qu'elle reconnu rapidement venait d'arriver également, annoncé immédiatement..
Ils s'avancèrent a leur tour vers le vieil homme qui guêtait les arrivées en s'annonçant.

Bonsoir Sieur!

Je me présente, Draguione de Massilia et voici Antoine. Nous sommes attendu pour le baptême. Pouvez vous nous annoncer également?

Un sourire fendit son visage tout en se mettant aux côtés d'Antoine..

Nombre de messages : 48 Date d'inscription : 07/03/2008

Le vieil homme fut satisfait de voir que les suivants arrivoient juste après la vicomtesse de Crots, ce qui luy éviteroit d'avoir à réexpliquer le chemin vers la chapelle. Comme la dame s'annonça pour elle et son enfant, il n'eut qu'à les introduire à la façon dont cela se faisoit des temps de Lévan II, façon qu'il apprécioit tant.

Oyez l'entrée du demoiseau Antoine de Massilia, et de sa mère Dame Draguione du mesme nom!

Une foys encore, il avoit hurlé sans mesme s'en rendre compte, mais c'estoit là une peyne de son aage.

Il regarda la personne qui désirait savoir qui annoncer. Il afficha un sourire et répondu en toute simplicité...

Xavier Zily d'Ambroise Messire, le frère de la Vicomtesse vous aurez compris.

Il attendit que le Messire lui indique la direction à prendre afin de se rendre au baptême

Voilà un domaine qu'il ne connaissait pas encore que celui de Culan. Monté sur Aistulf, son destrier vieillissant qui, à défaut de pouvoir maintenant l'emmener au combat faisait encore un fort satisfaisant compagnon de voyage, Sans Repos se présenta aux portes.

Bonjour,
Je suis Walan de Meyrieu, Vicomte d'Ancelle, Baron de Charpey et Bourgmestre de Vienne, je viens pour le baptême.

Gabriel poussa le vieil Anicet.

Il était habillé de ses plus beaux vêtements, et, comme par hasard, c'était quand il allait se faire coiffer (chose qu'il détestait par dessus tout) qu'il vit entrer son futur parrain. Alors qu'Anicet s'apprêtait à pousser un de ces hurlements qui vous font trembler tout le village, Gabriel le poussa de la main.

Laissez-moi le conduire, le vieil! Monsieur le Vicomte est un invité d'honneur, je vais le mener moi-même à la chapelle!

Faisant signe à Walan de le suivre, il se dirigea alors vers la chapelle Sainte-Boulasse, où la cérémonie n'allait plus trop tarder à commencer.

Nombre de messages : 48 Date d'inscription : 07/03/2008

Bien Monsieur. Comme Monsieur voudra.

Le vieil homme esoit à peu près choqué. Jamais le père de cet enfant ne se seroit comporté ainsi. En plus de mépriser la domesticité, il faisoit attendre monsieur son oncle sans mesme luy adresser un regard. Anicet s'inclina vers celuy qui se présentoit comme un Ambroise.

Soyez le bienvenue à Culan, Monseigneur. Il hurla

Oyez l'entrée de Messire Xavier Zily d'Ambroise, frère de Madame!

Immédiatement, il vit le petit maistre se retourner vers luy et luy adresser un regard point très agréable. Qu'avoit-il encor à luy reprocher?

Sans en tenir compte, il expliqua brièvement au seigneur qui attendait quel chemin il falloit emprunter pour se rendre à la chapelle.

Nombre de messages : 4 Date d'inscription : 29/01/2009

Il lui faudrait un jour arriver à se souvenir de tout, ou bien trouver une solution pour qu'à défaut d'une personne qui soit là pour le faire, elle ait à portée de mains ce qu'il fallait pour se faire.

Un jour... Mais pas encore ce jour évidemment.

Arrivée en trombe donc, un coche mené à un train d'enfer pour un baptême, voici qui était particulier.

Annonce du cocher tandis que les chevaux stoppaient.

Marie Alice Alterac, Vicomtesse d'Arnac Pompadour.

Nombre de messages : 48 Date d'inscription : 07/03/2008

Le vieil se leva à son rythme de la chaise où il s'estoit assis. Celle-là, il ne l'avoit jamais vue, mais son coche arboroit beau blason qui inspiroit respect. Quand elle eut dict son nom, il plongea dans une grande révérence. Il se souvenoit d'avoir lu son nom dans l'AAP. Il ne savoit plus à quelle occasion, mais il se disoit que les gens dont on parloit à l'AAP estoient soit brigands soit Grands. Comme il doutoit que des brigands fussent attendus au castel, il en tira la conclusion qu'il falloit.

Se redressant, il sourit à la vicomtesse et luy dict calmement

Ne vous pressez point, gente dame. La cérémonie n'est encor commencée.

Puis il s'égosilla

Oyez l'entrée de la Vicomtesse Marie-Alice Alterac d'Arnac Pompadour

Ceci faict, il se racla la gorge et indiqua d'un vague geste du bras le chemin de la chapelle.

Myao avait promis à Anne de venir. Elle avait emmaillotté Noémie aprés l'avoir nourrie.
Cela la gênait d'y aller avec la petite mais que faire d'autre. Heureusement qu'elle était un ange. Elle ne pleurait presque jamais.
Elles iraient à cheval. Noémie fut bien installée dans le châle de Voya, noué de telle manière dans le dos de sa mère qu'il faisait un berceau chaud et confortable.

Le trajet fut court et la promenade agréable. C'était une magnifique journée d'hiver.
Prudemment Myao descendit de sa monture, serrant Noémie contre elle.
Elle attacha la bride et remit de l'ordre à sa tenue, défroissa sa robe, ajusta la pelisse, passa la main dans ses cheveux... Ca ira.

Aprés un regard à sa fille qui dormait paisiblement, elle frappa.

Un char flanqué des armoiries de l'archevêque de Vienne et escorté de 2 gardes arriva à la poterne. Un moine en descendit diligemment et s'adressa à un vieil homme posé sur une souche.

De grâce vieil homme ouvre prestement l'huis à Son Eminence Jehan Méléagant. Nous voyageons ainsi depuis Vienne pour célèbrer le baptême des jeunes Culan.

Nombre de messages : 48 Date d'inscription : 07/03/2008

Deux d'un seul coup! C'estoit ce qu'Anicet préféroit encor, car cela luy permettoit de n'indiquer qu'un seul chemin, et d'introduire en une foys seulement.

L'homme en robe pourpre se présenta, et n'eut été ce vestement particulier, Anicet aurait cru que la femme et l'enfant qui se tenoient à costé estoient les siens.

Il s'inclina devant le cardinal, trop loin pour pouvoir luy baiser la bague.

Oyez l'entrée de Son Eminence le Cardinal Jehan Méléagant et de...

Voilà une situation qu'il evitoit toujours, mais devant un cardinal, chose rare, il avoit perdu ses moyens et oublié de demander à la jeune mère qui elle estoit.

Après tout, peu importoit, car elle ne sembloit point noble à l'accoutrement, et elle ne devoit pas estre habituée aux annonces d'Anicet, véritable institution à Culan.

Monseigneur, Madame, pour vous rendre à la chapelle, suyvez ce chemin de pierres, et tournez à gauche devant l'arbre penché.

Depuis plusieurs semaines, Phil savait que Anne_Blanche et son frère allaient être baptisés.

Quoique éloigné depuis peu, il avait fait la promesse à Anne de venir à ce baptême.

Mais les temps étaient durs et le mistral qui descendait la vallée du Rhône, glacial. C'est donc à pieds qu'il fit le chemin depuis la méditerranée.
Emmitouflé dans sa cape de bonne facture, il aperçut enfin la demeure majestueuse devant lui.
Ses entrainements militaires passés se firent sentir. En effet, il n'aurait jamais pu faire le chemin dans de telles conditions sans une condition physique aussi avancée.

Phil s'avança devant la lourde porte et frappa vigoureusement, sachant qu'il était certainement, et une fois de plus, en retard.
Les lèvres complètements gercées et les muscles du visage paralysés par le froid, il réussit à se faire entendre:

Messire Philipe de massilia, pouvez-vous m'ouvrir?

Nombre de messages : 48 Date d'inscription : 07/03/2008

Tiens, Massilia, Anicet estoit suur d'avoir jà introduit ce nom plus tôt... Oui! C'estoient la femme et son enfant qui gigotoit par droite et gauche. Cet homme là sembloit autrement fatigué.

Tatigué!

s'écria Anicet, dans une langue que personne ne pourroit bien déterminer.

Ne vous pressez point, la cérémonie n'est guère jà entamée.

Puis il cria, de sa voix douloureuse

Oyez l'entrée de Messire Philipe de Massilia!

Pour vous rendre à la chapelle suyvez donc à votre rythme ce petiot chemin de pierres, et tournez avant l'arbre tordu que vous verrez. Le début du baptesme ne saurait tarder, Son Eminence vient d'arriver.

Nombre de messages : 3 Date d'inscription : 30/01/2009

DeDelagratte avait encore une fois reussit à arriver en retard, il s'en voulait terriblement, aussi arriva-t-il le plus prestement possible, peut-être que personne ne verrait à quel point il était en retard.

Il ne voulait pas décevoir Anne à qui il avait dit qu'il viendrait et le Seigneur de Pusignan etait ce qu'on pouvait appeller un homme de promesses.

Il aperçut la superbe proprieté, le bapteme devait surement se passer ici, il s'approcha de l'entrée puis se fit entendre, peut-être viendrait-on lui ouvrir.

Messire DeDeLagratte, Seigneur de Pusignan, Pourriez vous me faire entrer ?

Nombre de messages : 48 Date d'inscription : 07/03/2008

C'estoit toujours quand l'on croyoit passé le peloton que les retardataires se montroient. Anicet avoit un plaisir qu'il ne s'autorisoit que rarement: celuy de foire perdre plus de temps encor à ceulx qui jà estoient en retard. En général, il n'osoit pas se livrer à tel plaisir, car il savoit que son maistre ou sa maistresse le feroit bastonner, mais ici, il se doutoit que la famille estoit trop occupée par la messe à laquelle il ne pouvoit estre.

Messire DeDeLagratte, Seigneur de Pusignan, Pourriez vous me faire entrer ?

Bonjour, Seigneur. Que Monseigneur soict le bienvenu en le domaine de Culan, où résident Madame la Vicomtesse Maryan, son fils le Vicomte Gabriel, et les jumelles et jeunes damoiselles Anne et Blanche. Ce jourd'hui est celuy qui verra la célébration des baptesmes des deux enfants prime-nommés (je précise byen qu'il s'agit des enfants, car Madame est baptisée jà depuis longtemps). Si vous souhaictez assister à ce baptesme, je vais vous annoncer.

Il vit que l'homme ne tenoit presque plus sur ses jambes, car il ne vouloit guère se montrer trop impoli dans son retard. Alors, une main sur le dos, Anicet se retourna tout doucement. Il prit le temps de s'éclaircir la voix, et cria:

Oyez l'entrée de Monseigneur DeDe Lagratte de Pusignan.

Ceci fait, il fit signe à l'homme de s'approcher.

Messire, laissez-moi vous indiquer le chemin de la chapelle.

Il fit mine d'hésiter.

Je me demande lequel est le plus court, du chemin de l'ouest ou du chemin du sud.

Il attendit que l'impatience fût à son comble pour lever un doigt.

Passez par le chemin de pierres, et contournez l'arbre tordu. Vous trouverez la chapelle.

Au moment où l'homme s'engagea sur le chemin indiqué, Anicet, le sourire au lèvres, le rappela:

Seigneur!

L'individu, visiblement exaspéré, se retourna.

Seigneur, je vous conseille de faire vite: la cérémonie devroit bientost commencer.

Nombre de messages : 3 Date d'inscription : 30/01/2009

DeDelagratte déja plus que pressé avait l'impression que le vieil homme qui l'acceuilli cherchais visiblement a le faire tourner en bourrique mais il mit cela sur le compte de la vieillesse, sans doute n'etait-ce que l'une des seules distraction que celui ci pouvait s'octroyer à son age déjà bien avancé.

Il souria tout de même tentant de ne pas montrer son exaspération puis d'un voix tranquille le remercia tout de même avant de filer rapidement vers cette chapelle.

Je vous remercie mon brave, Puisse Aristote vous benir !

Nombre de messages : 6 Date d'inscription : 31/01/2009

Golden avait du batailler avec un régiment de nonnes enragées pour sortir du couvent, cependant lorsqu'elle s'était justifiée en disant qu'elle se rendrait sitôt à une pieuse cérémonie, et les harpies avaient retrouvé leur air doux et mystique qui les quittait rarement. Un rapide passage chez elle pour se vêtir convenablement et prendre ses affaires l'avait de nouveau retardée. C'est donc avec le record de la retardataire qu'elle s'était présentée aux portes du charmant domaine de Culan.
Elle jeta un regard impatient pour apercevoir le garde et se dirigea d'un pas tout a fait déterminé vers lui.

Le bon jour ! Je suis Golden, viennoise et collègue de Damoiselle Anne à l'Académie. Que la famille et les proches veulent bien pardonner une arrivée si honteusement tardive, mais vostre jeune maîtresse était au courant. Bon... Ces portes ? Pourriez-vous me les ouvrir s'il vous plaît ?

Pressée comme elle était, elle ne fit pas vraiment attention à la façon brusque et impolie dont elle s'adressait au pauvre homme, victime de son impatience. Son sourire habituel avait quitté ses lèvres et ses sourcils froncés indiquait clairement qu'on ne devait se mettre en travers de son chemin.

Nombre de messages : 48 Date d'inscription : 07/03/2008

Celle-cy, Anicet ne l'aimoit point trop. Elle estoit seche, et il sentoit que rire avecq elle seroit plus ennuyeux qu'amusant. Elle estoit à l'Académie, comme la petite et feu le Vicomte. Peut-estre estoit-ce là qu'ils apprenoient à ne point estre drosles. Elle estoit sèche avec luy? Il le seroit avecq elle. Dans son empressement, elle ne penseroit pas à luy demander le chemin de la chapelle, et luy, ne penseroit malheureusement point à le luy donner.

Le bonjour madame. Vous pouvez entrer, la cérémonie ne tardera point.

Et ce fut tout. Nulle annonce, nulle indication, rien. Il estoit bougon.

Nombre de messages : 6 Date d'inscription : 31/01/2009

Le visage du garde s'était fermé, à tel point qu'il lui rappela un enfant boudant après s'être fait grondé. Cela la fit sourire franchement. Elle se reprit rapidement car il pourrait croire qu'elle se moquait...

Allons bon, ne vous formalisez pas ainsi, et acceptez mes excuses si vous le voulez bien. Je n'aime pas vraiment être en retard aux cérémonies et je n'ai point l'éducation nécessaire à tous ces apparats savez-vous ?

Et voilà, elle perdait du temps encore et encore. Elle salua le garde pour le remercier de l'avoir laissée entrer et avança dans la cour. S'arrêta.

Groumpf ! Ou plutôt norf comme on dit ici.

Golden fit volte-face et s'adressa au garde qui la regardait:

M'enfin, c'est grand ici ! Par où donc dois-je aller je vous prie ?

Nombre de messages : 48 Date d'inscription : 07/03/2008

Ne vous excusez guère madame, vous n'avez point de raison de le foire.

Anicet estoit roide comme un pique, et ses mots estoient aussi sincères que le duc qui, passé un petit peu plus tost, n'avoit pas pris la peine de se présenter, et avoit envahi les lieux de sa garde de fol délirant comme un persécuté.

Pour vous rendre à la chapelle, dit-il du ton le plus neutre possible, empruntez le chemin qui passe par la droite, et suivez le petit muret de pierres. Tournez par la gauche, et remontez l'escalier.

Ce chemin tordu estoit probablement le plus long possible, et ainsi, Anicet esperoit que la demoiselle, pourtant jolie mais bien méchante, seroit assez en retard pour estre remarquée.

Nombre de messages : 6 Date d'inscription : 31/01/2009

Le garde, absolument insensible à ses excuses, lui indiqua le chemin. Certaine d'être incapable de retenir où elle devrait tourner, elle se hâta de prendre la direction que lui avait indiquée l'impassible homme. Elle le remercia tout de même et disparut bientôt de la vision de celui-ci.

Nombre de messages : 3 Date d'inscription : 02/02/2009

Allez donc savoir qui avait dérobé le calepin bleu de Pénélope...calepin qui en plus d'être bleu lui permettait de noter ce que sa tête ne pouvait retenir par moments.

Ce matin là elle se leva d'un bond et se frappa le front....le baptême, je suis en retard, sans doute terriblement en retard !

Après s'être préparée elle se mit en selle et galopa en direction du Domaine de Culan sans aucune préocupation de la route à suivre.
S'étant arrêtée dans le premier village rencontré, elle se promena d'un étal à l'autre afin d'acheter de quoi apaiser sa faim et sa soif .
Son cheval la suivait au pas comme son ombre sans qu'elle ait à tenir le guide. Pour elle un morceau de ce fromage et une miche de pain et pour sa monture quelques pommes.

Pendant que le marchand coupait un peu de viande Pénélope lui demanda:

-Dites-moi mon brave pouvez-vous m'orienter pour rejoindre le Domaine de Culan....

Elle n'eut pas le temps de continuer sa phrase, qu'un jeune garçon, sortit on ne sait d'où lui coupa la parole

Vous le trouverez en sortant du village, prenez à droite au croisement et suivez la route sur 2 lieues, vous ne pouvez pas le manquer.

Elle le salua d'un signe de tête et se remit en selle aussitôt en suivant le chemin indiqué.

Une fois le Domaine en vue, elle mit pied à terre, secoua sa cape et la remit sur ses épaules puis décida de marcher aux cotés de sa monture pour atteindre les grilles.
Le garde droit comme un I semblait s'être assoupi, Pénélope sourit espérant le faire sursauter

Bonjour, je suis Pénélope Dame de la Terrasse, pourriez-vous ouvrir ces grilles et me donner la possibilité d'entrer je vous prie !

Nombre de messages : 48 Date d'inscription : 07/03/2008

Diantre!

Cette foy, Anicet s'en vouloit de s'estre oublié dans le somme. Il n'osa rien tenter vers la dame qui luy faisoit face, car il n'estoit point encor parfaitement remis de son léger sommeil.

Le bon jour, gente dame. Vous estes bien tardive, je crains que la cérémonie ne soit commencée. Laissez-moi donc vous conduire jusques à la chapelle.

Ainsi le vieil luy fit signe de le suivre, et s'engagea sur le chemin de pierres.